VIH : transmission quasi-impossible par les patients sous anti-rétroviraux


L’ESSENTIEL

  • Une nouvelle étude et une note de l’OMS font progresser les efforts mondiaux dans la lutte contre le Sida.
  • Ils recommandent de développer le dépistage et la thérapie antirétrovirale (TAR) pour toutes les personnes vivant avec le VIH.
  • En effet, le traitement permet d’atteindre une charge virale indétectable ce qui fait que le risque de transmettre le virus à un partenaire sexuel devient quasiment nul.

C’est une nouvelle qui pourrait améliorer la qualité de vie des personnes qui suivent un traitement contre le VIH et de lutter contre la progression du virus à l’échelle mondiale : une étude publiée dans The Lancet révèle en effet que les PVVIH dont la charge virale est inférieure à à 1.000 copies du virus par millilitre de sang n’ont pratiquement aucun risque de transmettre le virus à leurs partenaires sexuels.

On appelle cette charge virale, une charge virale supprimée.

La lutte contre le VIH passe par la thérapie antirétrovirale (ART)

Pour arriver à cette conclusion les chercheurs se sont basés sur huit études portant sur plus de 7.700 couples, où l’un des partenaires vit avec le VIH, dans 25 pays.

La prise quotidienne d’un médicament pour traiter le VIH – la thérapie antirétrovirale ou ART – réduit la quantité de virus dans l’organisme, ce qui préserve la fonction immunitaire et réduit la morbidité et la mortalité associées au virus et contribue à réduire la progression du VIH, rappellent les auteurs.

Sans traitement antirétroviral, les personnes vivant avec le VIH peuvent avoir une charge virale de 30.000 à plus de 500.000 copies/ml, selon le stade de l’infection.

Source AT


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