Savez-vous que pour effectuer le test du VIH c’est «au labo sans ordo»?


Le moindre doute quant à une contamination doit inciter à se faire dépister car meilleure sera la prise en charge. Si des semaines de sensibilisation sont organisées, la mesure est valable toute l’année pour un majeur.

Une personne majeure peut se rendre dans un laboratoire pour réaliser un test VIH sans rendez-vous, sans ordonnance et sans avance de frais. REPRO «LA VOIX»

Une personne majeure peut se rendre dans un laboratoire pour réaliser un test VIH sans rendez-vous, sans ordonnance et sans avance de frais. REPRO «LA VOIX»

Par Bérangère FlamentPublié: 12 Septembre 2023 à 11h59 Temps de lecture: 2 min Partage :

Depuis la crise sanitaire, les données de Santé Publique France montrent que le dépistage du VIH n’a pas retrouvé le niveau de 2019. Pourtant, le virus n’a pas disparu.

Pour faciliter l’accès au dépistage, depuis le 1er janvier 2022, un majeur peut se rendre dans un laboratoire pour réaliser un test VIH sans rendez-vous, sans ordonnance et sans avance de frais. Pour parler du dispositif, trop méconnu, « au labo sans ordo », les laboratoires Synlab Oxabio ont décidé d’organiser des semaines spéciales sur ce sujet (ce sera le cas du 27 novembre au 2 décembre.) Un dépistage systématique sera alors proposé aux patients lors de leur passage au laboratoire.

Trithérapie contraignante

Le Dr Florian Scherrer, biologiste et directeur médical du réseau Synlab France est formel : « Nous constatons que lorsque les patients sont bien informés, ils n’ont pas de réticence à demander un test de dépistage s’ils se sentent concernés ou exposés à une prise de risque (rapport sexuel non protégé, déchirement du préservatif, partage d’une seringue ou de matériel d’injection infecté) ».

L’espérance de vie des patients séropositifs, grâce à la trithérapie, est quasiment égale à celle des personnes qui ne sont pas touchées par le virus du SIDA. « Néanmoins, la trithérapie reste contraignante puisque c’est un traitement qui se prend tous les jours, sous surveillance médicale. Il ne faut pas la banaliser ni minimiser son impact sur la qualité de vie. »

Le plus tôt, le mieux

Si la fiabilité à 100 % d’un test nécessite un délai qui varie en fonction du type de dépistage, le docteur Scherrer souligne que « plus le traitement anti-VIH commence tôt après l’infection, meilleurs sont les résultats : cela diminue les effets du virus sur la santé du patient, améliore sa qualité de vie et diminue la quantité de VIH dans le sang. Un dépistage et un traitement précoces permettent de protéger également son ou sa partenaire de la transmission du virus ».

Source AT


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