Des chercheurs dirigent une réunion d’engagement communautaire sur la découverte d’un vaccin contre le VIH


Dans le but de combler le fossé entre la recherche scientifique et les communautés locales, un rassemblement scientifique capital s’est réuni le mardi 23 avril 2024 au prestigieux (Medical Research Council) MRC/UVRI (Ouganda Virus Research Institute) dans la région pittoresque d’Entebbe. , Ouganda. Cette réunion cruciale d’esprits a cherché à éclairer l’énigme persistante entourant le développement de vaccins tout en dotant les communautés de connaissances vitales sur les vaccins et les maladies infectieuses.

Diverses parties prenantes, notamment des chercheurs estimés et des membres engagés de la communauté venus des zones de marché, des rives des lacs, des ports de pêche et des conseils municipaux, ont convergé pour comprendre le long processus de développement d’un vaccin. Au cœur de leur mission se trouvait la diffusion de connaissances liées aux vaccins, adaptées pour trouver un écho auprès des communautés profanes, soulignant le rôle central de la recherche dans le renforcement des stratégies de vaccination.

Au premier plan du discours se trouvaient des orateurs passionnés qui ont souligné le rôle indispensable de la recherche dans la lutte contre les maladies infectieuses émergentes et les affections évitables par la vaccination. Ils ont défendu l’autonomisation des individus pour qu’ils puissent naviguer dans le paysage complexe des décisions en matière de vaccination et ont plaidé pour une participation active aux efforts de recherche visant à optimiser les résultats en matière de santé.

Au cours d’un entretien, le professeur Pontiano Kaleebu (OBE), directeur exécutif érudit de l’Institut ougandais de recherche sur les virus (UVRI), et responsable du thème de recherche sur les agents pathogènes viraux de l’unité, a élucidé les défis multiformes qui entravent le développement d’un vaccin contre le VIH. Il a expliqué : « Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) présente un ennemi redoutable, contrairement à ses homologues tels que le virus COVID. Le VIH présente une diversité sans précédent, avec des variantes présentant de fortes disparités, ce qui rend le développement d’un vaccin universel une tâche formidable.

De plus, le professeur Kaleebu a déploré le contraste frappant entre les taux de guérison entre les infections au COVID et au VIH, faisant remarquer : « Alors que de nombreuses personnes atteintes du virus du COVID subissent une guérison, on ne peut pas en dire autant du VIH. Les subtilités de l’enveloppe virale du VIH présentent de formidables obstacles à l’intervention thérapeutique, rendant difficile les efforts visant à freiner sa propagation insidieuse.

Soulignant le déficit financier dont souffre la recherche sur un vaccin contre le VIH, le professeur Kaleebu a souligné la disparité flagrante dans l’allocation des fonds, la recherche sur la COVID générant un montant stupéfiant de 80 milliards de dollars, contre une modeste estimation de 10 milliards de dollars pour les efforts de vaccination contre le VIH dans le monde. Il a lancé un fervent appel en faveur d’un soutien financier accru, associé à un appel résolu à maintenir l’espoir face à l’adversité.

Source : ChimeReports


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