Aux Etats-Unis, un cas de HIV déclaré après un “soin vampire” dans un institut de beauté


Après la découverte d’un cas de VIH suite à des soins esthétiques menés à l’aiguille dans un institut de beauté, le département de santé du Nouveau-Mexique invite tous les anciens clients à se faire dépister. Les soins et injections sont-ils dangereux et peuvent-ils nous contaminer ?

Sommaire

  1. Du soin vampire au risque de transmission
  2. Une pratique bien plus contrôlée en France

Vigilance si vous êtes adepte des tout derniers soins esthétiques à base d’injections ou de micro aiguilles. S’ils sont pratiqués dans des conditions douteuses, ces soins du visage peuvent impacter votre santé. C’est le cas une fois de plus aux Etats-Unis : une personne qui avait reçu ce qu’on appelle un “soin vampire” en 2018 à Albuquerque s’est révélée positive au VIH, des suites de cette intervention.

Du soin vampire au risque de transmission

Le soin vampire ou “vampire lift” dont il est question fait en effet intervenir du sang et une ou plusieurs aiguilles. Il s’agit d’injections de “plasma riche en plaquettes” pris a partir du propre sang du client qui aurait pour but de régénérer la peau et d’en améliorer la texture. Un soin dont raffole tout particulièrement l’influenceuse Kim Kardashian. Mais celui ci n’est pas sans risque, notamment si les mesures de stérilisation ne sont pas respectées. Ainsi l’établissement incriminé qui proposait ce soin, avait déjà été fermé, en 2018 suite à une inspection sanitaire et cinq plaintes de clients pour pour pratique illégale de la médecine. Le département de santé du Nouveau-Mexique conseille aujourd’hui dans un avis aux anciens de clients de se faire dépister pour le VIH, mais aussi l’hépatite B et l’hépatite C, trois risques de contaminations dans un tel cas.

Une pratique bien plus contrôlée en France

Ce n’est pas la première fois qu’un cas de contamination est révélé aux Etats-Unis. Consultée sur le sujet le Dr Fatya Assadi, experte de la médecine esthétique sur Paris, nous détaille le principe et ce qui peut poser souci.

“L’idée de cette injection de plasma riche en plaquettes, c’est de prélever du sang au niveau de la patiente selon un protocole très réglementé (en France du moins !), d’en extraire ce plasma et de le réinjecter via des micro-injections pour faire pénétrer le produit. Malgré tout, cela reste un prélèvement de sang et comporte donc des risques”.

Le risque encouru aux Etats-Unis, semble toutefois éloigné de ce qui est fait en France.

“Ici c’est très réglementé pour la bonne raison que le produit est considéré comme un dérivé de sang humain. A ce titre, on ne peut pas faire n’importe quoi ni l’utiliser n’importe où. Les rares cas où ce soin est autorisé, ce sont dans des centres hospitaliers ou des cliniques, soumises à une réglementation et des conditions d’hygiène absolue. Cela reste interdit dans un cabinet classique ou un institut de beauté.”

Source AT


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