VIH – Sida : les personnes séropositives interpellent le gouvernement pour un meilleur accompagnement


Réunies dans le cadre des Etats Généraux des personnes vivant avec le VIH, plus de 160 personnes séropositives formulent des recommandations et revendications pour améliorer leurs conditions de vie et lutter contre les discriminations dont elles sont encore victimes.

Sommaire

  1. Améliorer le parcours de soins des personnes vivant avec le VIH
  2. Lutter contre les discriminations, les inégalités et accompagner le vieillissement des séropositifs

Vingt ans après les derniers Etats Généraux organisés par AIDES en 2004, les Etats Généraux des personnes vivant avec le VIH les 25 et 26 mai ont rassemblé des personnes directement concernées. A travers des séances plénières, des tables rondes et des ateliers, ils ont permis la formulation de recommandations adressées aux décideurs-ses publics-ques et aux professionnels-les impliqués-es dans la prévention et la promotion en santé et dans le parcours de santé et de vie des personnes vivant avec le VIH, afin d’améliorer leur accompagnement et leur prise en charge.

Améliorer le parcours de soins des personnes vivant avec le VIH

Ces conclusions ont été restituées le 27 mai au Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, devant des professionnels de santé, des représentants-es de collectivités, d’organismes publics, de laboratoires pharmaceutiques, des parlementaires et des médias.

Les participants-es aux Etats Généraux des personnes vivant avec le VIHréclament ainsi que soient appliquées les recommandations suivantes par les professionnels-les de santé :

  • Assurer un parcours de soins complet et une prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH (santé mentale, conditions de vie ou habitat, maladies liées ou non au VIH, effets indésirables, non jugement, bilan global annuel, traitements, etc.).
  • En associant les personnes vivant avec le VIH, améliorer la coordination des parcours de santé dans une approche pluridisciplinaire et assurer une communication efficace entre les différents professionnels-les de santé aux bénéfices des personnes.
  • Garantir une formation continue et une montée en compétences de l’ensemble des professionnels-les de santé sur le VIH pour lutter contre la sérophobie dans le milieu médical et paramédical et à tous les intervenants-es dans le parcours de santé (médiateurs-rices, kinésithérapeutes, psychologues, etc.).
  • Compte tenu des forts besoins exprimés par les personnes vivant avec le VIH, la formation des professionnels-les de santé à l’annonce du diagnostic doit être renforcée et la santé mentale pleinement intégrée à la prise en charge globale
  • Prendre en compte les comorbidités liées au vieillissement, les pathologies associées et les antécédents médicaux dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH.

Source : AT


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