SUISSE:Objectif: en finir avec le VIH et les hépatites d’ici à 2030


Intitulée «Préparez-vous», la nouvelle campagne Love Life fait la promotion du «safer sex check». L’objectif est de stopper la propagation de certaines infections sexuellement transmissibles d’ici à la fin de la décennie.

En matière de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST), la Suisse s’appuie énormément sur la prévention, notamment dans le cadre des campagnes Love Life. Lancée ce jeudi, la nouvelle mouture, intitulée «Préparez-vous», fait avant tout la promotion du «safer sex check». Cet outil se présente sous la forme d’un questionnaire en ligne qui, en fonction des réponses, fournit différentes recommandations personnalisées, telles que se soumettre à un dépistage ou se faire vacciner.

De plus, le site lovelife.ch, sur lequel se trouve le «safer sex check», comprend aussi des informations sur les moyens de protection, les risques, les symptômes, les tests et les différentes IST, ainsi qu’une liste de centres de conseil et de dépistage.

D’une manière générale, la nouvelle campagne s’inscrit dans le cadre du programme national, adopté par le Conseil fédéral le 29 novembre 2023, dont l’objectif est «qu’il n’y ait plus de transmission du VIH et des virus des hépatites B et C d’ici à 2030». À noter qu’il entend aussi réduire fortement le nombre d’autres IST (en particulier la syphilis, la gonorrhée et la chlamydiose) et de verrues génitales ou de cancers dus aux papillomavirus humains (HPV).

Connaissances inégales

Une nouvelle enquête, réalisée fin 2023 auprès de 1134 personnes âgées de 15 ans ou plus, a permis d’évaluer les connaissances de la population en matière d’IST. Il en ressort que près de 80% des personnes interrogées citent le VIH/sida parmi les IST, mais moins de 50% mentionnent la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose, les HPV ou les hépatites virales. Quant au préservatif, plus de la moitié des personnes pensent à tort qu’il est tout aussi fiable contre la syphilis (72%), la gonorrhée (60%), la chlamydiose (60%), les hépatites virales (54%) et les HPV (51%) que contre le VIH. Or, ce n’est pas le cas. Enfin, en Romandie, 25% des répondants qualifient le sujet de «très important», contre 34% en Suisse allemande et 47% au Tessin.

Source 20 Minutes


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