Après des petits clusters en France et aux États-Unis, c’est au tour du Royaume-Uni d’annoncer une légère reprise des cas de Mpox (Monkeypox ou variole du singe). Dans un communiqué publié le 25 mai, L’agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni ((UKHSA) invite la population à rester vigilante suite au signalement de dix nouveaux cas de Mpox dans les quatre dernières semaines. Tous les cas ont été diagnostiqués à Londres ; la moitié d’entre eux chez des personnes non vaccinées et deux chez des personnes qui n’avaient reçu qu’une seule dose. Cinq des cas ont contracté l’infection au Royaume-Uni, quatre sont supposés avoir contracté l’infection à l’étranger et un cas fait toujours l’objet d’une enquête. « Ces dernières données montrent clairement que le Mpox n’a pas disparu. Si l’infection par le Mpox est bénigne pour de nombreuses personnes, elle peut provoquer des symptômes graves chez certaines d’entre elles ; il est donc important de rester attentif aux risques. La vaccination est essentielle pour réduire la gravité des symptômes et prévenir la transmission. La prise des premières doses a été importante, mais seulement un tiers environ des personnes ayant reçu leur première dose ont reçu leur deuxième dose jusqu’à présent », souligne Katy Sinka, responsable des infections sexuellement transmissibles à l’UKHSA. Pour rappel, l’épidémie de Mpox avait débuté, il y a un an, avec un premier cas détecté au Royaume-Uni chez une personne revenue d’un voyage au Nigeria, le 7 mai 2022. Le vaccin Mpox apporte un haut niveau de protection contre le virus du Mpox. Il permet de réduire les risques de transmission et de forme grave.

Source : Seronet